On le sait peu, mais depuis 2008, la manufacture horlogère F.P.Journe propose une édition limitée de stylos-plume. Des pièces rares qui ne sont disponibles qu’au sein des magasins exclusifs de la marque ; il ne sont même pas présentés en ligne sur le site officiel !
Pour cette collection un peu particulière, François-Paul Journe a laissé son imagination… vagabonder. Pendant des mois, en plus de dessiner, de concevoir et d’imaginer ses garde-temps, il a consacré une partie de son temps à penser un instrument d’écriture répondant aux mêmes critères d’excellence de ses montres tout en étant très novateur.
De fait, François-Paul voulait un plume en métal précieux (or ou platine), pas trop grand, agréable au toucher et qu’il puisse emmener et utiliser en voyage, notamment dans les avions sans qu’il ne fuit. Par ailleurs, considérant que le capuchon s’avérait peu pratique puisque désolidarisé du corps principal, il est susceptible d’être égaré, l’horloger a décidé d’imaginer un stylo-plume sans capuchon !
Pour cette collection un peu particulière, François-Paul Journe a laissé son imagination… vagabonder. Pendant des mois, en plus de dessiner, de concevoir et d’imaginer ses garde-temps, il a consacré une partie de son temps à penser un instrument d’écriture répondant aux mêmes critères d’excellence de ses montres tout en étant très novateur.
De fait, François-Paul voulait un plume en métal précieux (or ou platine), pas trop grand, agréable au toucher et qu’il puisse emmener et utiliser en voyage, notamment dans les avions sans qu’il ne fuit. Par ailleurs, considérant que le capuchon s’avérait peu pratique puisque désolidarisé du corps principal, il est susceptible d’être égaré, l’horloger a décidé d’imaginer un stylo-plume sans capuchon !
L’horloger a donc travaillé à la réalisation d’un stylo-plume d’un concept totalement nouveau, sans capuchon, tout en lui assurant les protections nécessaires bien évidemment. Une première qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet No. EP 07 405119.4 pour son système d’escamotage particulièrement original.
Dans la pratique, son extrémité est composée de six volets obturateurs, montés en basculement entre une position de fermeture et une position d’ouverture, qui rappellent les délicats pétales d’une corolle de fleur. Ou encore, l’ouverture d’un observatoire astronomique.
François-Paul étant un homme exigeant, perfectionniste et soucieux du moindre détail, il aura encore fallu de nombreux essais avant que le Maître ne fût enfin satisfait dans sa recherche de fabrication d’une plume d’excellence sans capuchon.
Depuis 2008 donc, cette collection très confidentielle existe au sein des boutiques F.P.Journe, mais seuls quelques connaisseurs et collectionneurs le savent. « To the happy few » comme l’écrivait Stendhal à la fin de la Chartreuse de Parme.
Ils sont proposés en platine ou en or rose tout comme les garde-temps d’ailleurs. A noter que ce stylo-plume est proposé sous forme de set ; il est accompagné d’un roller (11.220 euros en or et 15.710 euros en platine). A ce sujet, la légende raconte que Mr Journe ne se séparerait jamais de son roller en partie serti. Une pièce unique.
Ces instruments d’écriture sont entièrement guillochés à la main dans la plus pure tradition artisanale et laqués pour un toucher plus doux. La version en platine est laquée en bleu alors qu’une laque transparente est utilisée pour la version en or rouge. Le bec de la plume en or rouge 18ct. est entièrement poli à la main et gravé du logo F.P.Journe.
Ces stylos ont été entièrement réalisés au sein de la manufacture genevoise ; seules les plumes sont sous-traitées chez Bock, une manufacture allemande référente en la matière. Pour les cartouches, les Waterman sont parfaitement adaptées. « Last but not least », ce duo de "plume et roller" est livré dans un somptueux plumier en bois précieux.
Autre point important à souligner : le corps du stylo est gravé du numéro du stylo (de type X/500), mais dans la réalité, la production de ces instruments d’écriture fut nettement moins élevée. Seuls des dizaines d’exemplaires ont été produits au fil des années.
Quand on connait l’engouement actuel sur les garde-temps F.P.Journe (dont la côte ne cesse de monter) on se dit que posséder un plume de cette grande manufacture n’est peut-être pas une mauvaise idée… A bon entendeur.
Jean-Philippe Tarot
Dans la pratique, son extrémité est composée de six volets obturateurs, montés en basculement entre une position de fermeture et une position d’ouverture, qui rappellent les délicats pétales d’une corolle de fleur. Ou encore, l’ouverture d’un observatoire astronomique.
François-Paul étant un homme exigeant, perfectionniste et soucieux du moindre détail, il aura encore fallu de nombreux essais avant que le Maître ne fût enfin satisfait dans sa recherche de fabrication d’une plume d’excellence sans capuchon.
Depuis 2008 donc, cette collection très confidentielle existe au sein des boutiques F.P.Journe, mais seuls quelques connaisseurs et collectionneurs le savent. « To the happy few » comme l’écrivait Stendhal à la fin de la Chartreuse de Parme.
Ils sont proposés en platine ou en or rose tout comme les garde-temps d’ailleurs. A noter que ce stylo-plume est proposé sous forme de set ; il est accompagné d’un roller (11.220 euros en or et 15.710 euros en platine). A ce sujet, la légende raconte que Mr Journe ne se séparerait jamais de son roller en partie serti. Une pièce unique.
Ces instruments d’écriture sont entièrement guillochés à la main dans la plus pure tradition artisanale et laqués pour un toucher plus doux. La version en platine est laquée en bleu alors qu’une laque transparente est utilisée pour la version en or rouge. Le bec de la plume en or rouge 18ct. est entièrement poli à la main et gravé du logo F.P.Journe.
Ces stylos ont été entièrement réalisés au sein de la manufacture genevoise ; seules les plumes sont sous-traitées chez Bock, une manufacture allemande référente en la matière. Pour les cartouches, les Waterman sont parfaitement adaptées. « Last but not least », ce duo de "plume et roller" est livré dans un somptueux plumier en bois précieux.
Autre point important à souligner : le corps du stylo est gravé du numéro du stylo (de type X/500), mais dans la réalité, la production de ces instruments d’écriture fut nettement moins élevée. Seuls des dizaines d’exemplaires ont été produits au fil des années.
Quand on connait l’engouement actuel sur les garde-temps F.P.Journe (dont la côte ne cesse de monter) on se dit que posséder un plume de cette grande manufacture n’est peut-être pas une mauvaise idée… A bon entendeur.
Jean-Philippe Tarot
