Ah la première rayure de notre nouvelle montre… On la craint tous d’une manière ou d’une autre. Si certains sont de véritables angoissés, d’autres prennent ça avec une remarquable « zenitude ».
Les plus maniaques - et donc les plus stressés - ne l’avoueront jamais, mais lorsqu’ils passent une porte ou lorsqu’ils plongent la main dans leur son sac de voyage, ils recouvrent discrètement leur « belle » de leur poignet de chemise de peur de la cogner contre un coin de porte ou craignant qu’un obscur objet tranchant ne vienne marquer de manière indélébile leur précieuse…
Pourtant, et malgré tous les soins et l’amour qu’on peut leur porter, un jour ou l’autre, la belle se verra parée (voire barrée) d’une rayure plus ou moins profonde, plus ou moins visible, plus ou moins grave... Commencera alors la véritable vie de votre montre. Celle de l’âge adulte et des premières blessures…
Les plus maniaques - et donc les plus stressés - ne l’avoueront jamais, mais lorsqu’ils passent une porte ou lorsqu’ils plongent la main dans leur son sac de voyage, ils recouvrent discrètement leur « belle » de leur poignet de chemise de peur de la cogner contre un coin de porte ou craignant qu’un obscur objet tranchant ne vienne marquer de manière indélébile leur précieuse…
Pourtant, et malgré tous les soins et l’amour qu’on peut leur porter, un jour ou l’autre, la belle se verra parée (voire barrée) d’une rayure plus ou moins profonde, plus ou moins visible, plus ou moins grave... Commencera alors la véritable vie de votre montre. Celle de l’âge adulte et des premières blessures…
Quelques souvenirs et réactions
Laurent Picciotto, fondateur de la boutique Chronopassion à Paris
La première rayure sur une nouvelle montre, c’est comme la première éraflure sur la carrosserie de sa nouvelle voiture ; on serre les dents, on se met des gifles tout seul, puis on relativise… Mais compte tenue de la taille d’une montre par rapport à celle d’une automobile, c’est parfois plus difficile à admettre, d’autant qu’on finit par ne voir que la rayure, au lieu de l’heure ou de la montre que l’on regarde plusieurs fois par jour.
Mais d’un autre côté, à part ne pas porter sa montre et la laisser sous cloche, c’est relativement inévitable ; cet objet va vivre aussi avec ses rayures, comme un blouson de cuir… La faire polir à chaque nouvelle rayure n’est pas non plus la solution, le polissage enlève de la matière à chaque fois et selon la profondeur de la rayure, les formes de la boite peuvent s’en ressentir au fil des opérations, d’autant plus quand les formes sont constituées d’arêtes vives.
Chez Chronopassion, nous préconisons un polissage tous les cinq ans au maximum… En attendant de s ‘équiper d’un air bag de poignet, un jour peut-être…
Vincent Fabien, directeur France de Corum
Nous sommes tous de grands enfants. La première rayure de notre nouvelle montre aura le don de nous énerver et de nous remémorer notre jouet favori abimé ou plus tard, de notre cravate préférée tâchée… Dans quel désarroi cela nous avait-il plongés ! Mais rassurons-nous cette première rayure n’est que la première ride d’une longue série.
Cyril T., collectionneur
Ô rage, ô désespoir, ô rayure ennemie
Ne tenais-je point à ma montre pour oublier de l’ôter ?
Avant de raviver la flamme à l’aide d’un tisonnier
Qui appuyé contre la cheminée
Sur le cadran a lourdement chuté
Mais bien me prît d’opter pour un verre saphir
Sans lequel les choses auraient été bien pires…
La première rayure sur une nouvelle montre, c’est comme la première éraflure sur la carrosserie de sa nouvelle voiture ; on serre les dents, on se met des gifles tout seul, puis on relativise… Mais compte tenue de la taille d’une montre par rapport à celle d’une automobile, c’est parfois plus difficile à admettre, d’autant qu’on finit par ne voir que la rayure, au lieu de l’heure ou de la montre que l’on regarde plusieurs fois par jour.
Mais d’un autre côté, à part ne pas porter sa montre et la laisser sous cloche, c’est relativement inévitable ; cet objet va vivre aussi avec ses rayures, comme un blouson de cuir… La faire polir à chaque nouvelle rayure n’est pas non plus la solution, le polissage enlève de la matière à chaque fois et selon la profondeur de la rayure, les formes de la boite peuvent s’en ressentir au fil des opérations, d’autant plus quand les formes sont constituées d’arêtes vives.
Chez Chronopassion, nous préconisons un polissage tous les cinq ans au maximum… En attendant de s ‘équiper d’un air bag de poignet, un jour peut-être…
Vincent Fabien, directeur France de Corum
Nous sommes tous de grands enfants. La première rayure de notre nouvelle montre aura le don de nous énerver et de nous remémorer notre jouet favori abimé ou plus tard, de notre cravate préférée tâchée… Dans quel désarroi cela nous avait-il plongés ! Mais rassurons-nous cette première rayure n’est que la première ride d’une longue série.
Cyril T., collectionneur
Ô rage, ô désespoir, ô rayure ennemie
Ne tenais-je point à ma montre pour oublier de l’ôter ?
Avant de raviver la flamme à l’aide d’un tisonnier
Qui appuyé contre la cheminée
Sur le cadran a lourdement chuté
Mais bien me prît d’opter pour un verre saphir
Sans lequel les choses auraient été bien pires…
Les conseils de Pierre-Yves Martinez, fondateur de MistrerChrono.fr
La rayure, une étape pour tout collectionneur de montres… La première est toujours très difficile à accepter, mais elle finit toujours par arriver un jour ou l'autre au détour d'une porte ou d'une bague ! Mais comme pour toute catastrophe, il existe une solution pour toutes les zones : la lingette magique ou le Cape Cod. Elle s'utilise sur les surfaces polies par léger frottement, suivi d'un nettoyage à la lingette micro fibre. Sa texture légèrement abrasive rendra à votre montre toutes ses lettres de noblesse ! Le verre plexi possède lui aussi sa solution, le tube de polywatch. Cette pâte qui s'applique en petite noisette, polira en douceur votre verre à l'aide d'une lingette micro fibre. Toutes vos surfaces en plexi seront ravies de leurs nouvelles jeunesses. Toutes ces petites astuces restent à utiliser avec parcimonie. En effet, votre montre est un objet de tous les jours qui vit et qui a une histoire. Vos rayures ne racontent-elle pas un moment de votre vie ?