Où avez-vous puisé votre inspiration pour le nouveau design de la DiaStar Original ? Quelles ont été les premières images qui vous sont venues à l’esprit ?
Mon langage formel concerne le « futur proche ». Pas futuriste au point d’être polarisant ou intangible, mais comme un avenir à portée de main et imaginable pour l’utilisateur final.
Pour la DiaStar, je me suis intéressé aux paysages futuristes générés par l’IA et je suis également tombé sur un film où il était question d’une base lunaire et de casques d’astronaute dorés... C’est ce qui m’a servi d’inspiration finale.
Pouvez-vous décrire le processus de conception de la nouvelle montre Rado ?
Dès que je reçois le dossier, les premières questions que je me pose sont : comment la rendre différente ? Comment la faire ressortir ? Comment susciter l’enthousiasme du plus grand nombre et comment raconter une histoire passionnante, concrète et authentique pour Rado ?
Jusqu’à présent, j’ai eu carte blanche. Dans ce cas-ci, la seule demande supplémentaire de Rado était que la montre soit dotée d’un bracelet en caoutchouc. Mon esprit s’est mis à réfléchir pour trouver des façons d’apporter une certaine prestance au bracelet.
Une fois le travail de base effectué, j’ai commencé à dessiner presque immédiatement. De nombreuses versions jusqu’à trouver la bonne. Nous avons discuté des thèmes et des croquis avec l’équipe de Rado, puis nous sommes passés au développement 3D.
Mon langage formel concerne le « futur proche ». Pas futuriste au point d’être polarisant ou intangible, mais comme un avenir à portée de main et imaginable pour l’utilisateur final.
Pour la DiaStar, je me suis intéressé aux paysages futuristes générés par l’IA et je suis également tombé sur un film où il était question d’une base lunaire et de casques d’astronaute dorés... C’est ce qui m’a servi d’inspiration finale.
Pouvez-vous décrire le processus de conception de la nouvelle montre Rado ?
Dès que je reçois le dossier, les premières questions que je me pose sont : comment la rendre différente ? Comment la faire ressortir ? Comment susciter l’enthousiasme du plus grand nombre et comment raconter une histoire passionnante, concrète et authentique pour Rado ?
Jusqu’à présent, j’ai eu carte blanche. Dans ce cas-ci, la seule demande supplémentaire de Rado était que la montre soit dotée d’un bracelet en caoutchouc. Mon esprit s’est mis à réfléchir pour trouver des façons d’apporter une certaine prestance au bracelet.
Une fois le travail de base effectué, j’ai commencé à dessiner presque immédiatement. De nombreuses versions jusqu’à trouver la bonne. Nous avons discuté des thèmes et des croquis avec l’équipe de Rado, puis nous sommes passés au développement 3D.
Quel est l’élément que vous préférez dans cette nouvelle montre ?
L’or ! Et le bracelet ! Et le cadran ! Et les graphismes ! C’est votre deuxième montre pour Rado.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le travail avec l’équipe de Rado ?
Lorsque vous trouvez des partenaires qui partagent vos valeurs et qu’une appréciation mutuelle des compétences de chacun s’instaure, vous obtenez un processus très motivant et très naturel. Je pense que chacun fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez l’autre. L’équipe de Rado en fait partie.
Où porteriez-vous la nouvelle DiaStar Original que vous avez conçue ?
Partout. Comme celle que je porte aujourd’hui !
Avez-vous rencontré des obstacles lors du processus de conception ?
Eh bien. Le tout premier concept proposait des couleurs atypiques, dont un vert très particulier. Son développement aurait retardé le projet. C’est d’ailleurs à ce moment-là que nous avons commencé à nous pencher sur l’or. Ce vert s’est avéré être un obstacle fortuit !
L’or ! Et le bracelet ! Et le cadran ! Et les graphismes ! C’est votre deuxième montre pour Rado.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le travail avec l’équipe de Rado ?
Lorsque vous trouvez des partenaires qui partagent vos valeurs et qu’une appréciation mutuelle des compétences de chacun s’instaure, vous obtenez un processus très motivant et très naturel. Je pense que chacun fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez l’autre. L’équipe de Rado en fait partie.
Où porteriez-vous la nouvelle DiaStar Original que vous avez conçue ?
Partout. Comme celle que je porte aujourd’hui !
Avez-vous rencontré des obstacles lors du processus de conception ?
Eh bien. Le tout premier concept proposait des couleurs atypiques, dont un vert très particulier. Son développement aurait retardé le projet. C’est d’ailleurs à ce moment-là que nous avons commencé à nous pencher sur l’or. Ce vert s’est avéré être un obstacle fortuit !
Pouvez-vous décrire ce que vous avez ressenti en voyant le produit final la première fois ?
En fait, nous avons développé la montre de manière à ce qu’elle puisse se marier avec deux couleurs de boîtier potentielles, à savoir l’argent et l’or, au cas où l’or semble trop polarisant.
L’argent était sublime, mais l’or s’est clairement démarqué. Il ne convient pas à tout le monde, mais je ne pouvais plus détacher mon regard.
Je sais qu’un design est prêt lorsque j’en ai la chair de poule et en voyant la composition en or pour la première fois, j’ai su que c’était la bonne version.
Pour moi, le design donne une perspective totalement nouvelle et progressiste sur une montre en or.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir designer ? Comment cette motivation a-t-elle évolué au fil du temps ?
Enfant, je passais mon temps à dessiner. Je « concevais » des choses, surtout des machines et des voitures ; la création m’a apporté un sentiment de satisfaction et de bien-être.
D’aussi loin que je me souvienne, lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais « designer », même s’il m’a fallu des années pour comprendre ce que cela signifiait réellement.
En fait, nous avons développé la montre de manière à ce qu’elle puisse se marier avec deux couleurs de boîtier potentielles, à savoir l’argent et l’or, au cas où l’or semble trop polarisant.
L’argent était sublime, mais l’or s’est clairement démarqué. Il ne convient pas à tout le monde, mais je ne pouvais plus détacher mon regard.
Je sais qu’un design est prêt lorsque j’en ai la chair de poule et en voyant la composition en or pour la première fois, j’ai su que c’était la bonne version.
Pour moi, le design donne une perspective totalement nouvelle et progressiste sur une montre en or.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir designer ? Comment cette motivation a-t-elle évolué au fil du temps ?
Enfant, je passais mon temps à dessiner. Je « concevais » des choses, surtout des machines et des voitures ; la création m’a apporté un sentiment de satisfaction et de bien-être.
D’aussi loin que je me souvienne, lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais « designer », même s’il m’a fallu des années pour comprendre ce que cela signifiait réellement.
Quelle est l’étape de conception d’un nouveau produit que vous préférez ?
Dès qu’on parle d’un projet, mon cerveau se met en ébullition. Le plus souvent, ce sont ces premiers instants qui façonnent le design final, ou du moins son orientation générale.
C’est la partie du processus que je préfère, quel que soit le produit que je conçois, parce qu’elle génère une excitation intense.
Comment trouvez-vous de nouvelles idées pour vos créations ?
Mmh. Je pense que l’instinct joue un rôle important. Mon objectif est toujours de créer la différence ; de faire en sorte que mes œuvres se distinguent de tout le reste, d’une manière qui soit authentique et utile pour mon client.
Il s’agit donc de comprendre à la fois les objectifs du projet et l’identité de l’utilisateur final. C’est à partir de là que je fais appel à mes sentiments et à mon instinct.
Pouvez-vous nous faire part d’un cas où votre expérience personnelle ou un événement de votre vie a influencé un design en particulier ?
Oui. En réalité, il y en a beaucoup, car la plupart de mes œuvres comportent un élément d’expérience personnelle qui alimente une partie du processus.
Par exemple, notre innovation simple Nest Oven Dishes est née un jour où j’en ai eu assez de tremper mon gant de cuisine dans les lasagnes en voulant retirer le plat du four !
Ou encore la tablette Hudl2 qui a été créée pour calmer mon angoisse lorsque je manipule des objets technologiques glissants. Ou le téléphone ColomboTwo, alors que je voulais simplement un téléphone pour ma maison qui me procure de la joie.
Ou la première fois que j’ai visité le village de Longeau, qui m’a donné l’inspiration pour raconter l’histoire des matériaux et du savoir-faire de Rado à travers la True Square TC... La liste est longue !
Dès qu’on parle d’un projet, mon cerveau se met en ébullition. Le plus souvent, ce sont ces premiers instants qui façonnent le design final, ou du moins son orientation générale.
C’est la partie du processus que je préfère, quel que soit le produit que je conçois, parce qu’elle génère une excitation intense.
Comment trouvez-vous de nouvelles idées pour vos créations ?
Mmh. Je pense que l’instinct joue un rôle important. Mon objectif est toujours de créer la différence ; de faire en sorte que mes œuvres se distinguent de tout le reste, d’une manière qui soit authentique et utile pour mon client.
Il s’agit donc de comprendre à la fois les objectifs du projet et l’identité de l’utilisateur final. C’est à partir de là que je fais appel à mes sentiments et à mon instinct.
Pouvez-vous nous faire part d’un cas où votre expérience personnelle ou un événement de votre vie a influencé un design en particulier ?
Oui. En réalité, il y en a beaucoup, car la plupart de mes œuvres comportent un élément d’expérience personnelle qui alimente une partie du processus.
Par exemple, notre innovation simple Nest Oven Dishes est née un jour où j’en ai eu assez de tremper mon gant de cuisine dans les lasagnes en voulant retirer le plat du four !
Ou encore la tablette Hudl2 qui a été créée pour calmer mon angoisse lorsque je manipule des objets technologiques glissants. Ou le téléphone ColomboTwo, alors que je voulais simplement un téléphone pour ma maison qui me procure de la joie.
Ou la première fois que j’ai visité le village de Longeau, qui m’a donné l’inspiration pour raconter l’histoire des matériaux et du savoir-faire de Rado à travers la True Square TC... La liste est longue !
Quel est l’aspect le plus gratifiant dans le métier de designer ?
J’essaie d’avoir un impact positif pour les personnes avec lesquelles je travaille et pour celles qui utiliseront mes créations. Un design doit toujours améliorer et renforcer d’une manière ou d’une autre ce qui a précédé.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de votre parcours en tant que designer ?
J’ai adoré mes années d’université. J’ai adoré mes premiers postes dans le domaine du design.
J’ai adoré ma période chez Nokia. J’ai adoré créer ma propre agence. Je garde un souvenir particulier de notre première exposition à Milan en 2008.
Je me souviens qu’Eero Aarnio était venu en toute discrétion. Et surtout, j’aime rencontrer ces clients spéciaux avec lesquels on a une connexion instantanée.
Il y a une confiance mutuelle qui conduit à un sentiment de détente et de productivité. C’est avec ces personnes que l’on crée les œuvres les plus belles et les plus enrichissantes.
Quelle est votre philosophie du design et comment influence-t-elle votre travail ?
Mon travail consiste à créer des liens avec un public large, quel que soit le positionnement de la marque. Toute ma philosophie tourne autour de cela.
Comment amener une personne à choisir un objet plutôt qu’un autre ? Il ne s’agit pas seulement de concevoir quelque chose de beau. Je m’attache plus à chercher les déclencheurs d’engagement.
En général, comment abordez-vous un nouveau projet ?
Je mène une phase de recherche et de réflexion qui permet de définir le cahier des charges et les objectifs. J’ai besoin d’être bien informé avant de créer les thèmes qui influencent mes premières ébauches de concept.
Quels sont les matériaux avec lesquels vous préférez travailler et pourquoi ?
Mon crayon Pentel Q1000. J’ai le même depuis près de 30 ans. Je l’ai utilisé pour tous les dessins que j'ai créés. Actuellement, j’utilise aussi mon iPad et mon stylet. Je ne vais nulle part sans ces objets.
J’essaie d’avoir un impact positif pour les personnes avec lesquelles je travaille et pour celles qui utiliseront mes créations. Un design doit toujours améliorer et renforcer d’une manière ou d’une autre ce qui a précédé.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de votre parcours en tant que designer ?
J’ai adoré mes années d’université. J’ai adoré mes premiers postes dans le domaine du design.
J’ai adoré ma période chez Nokia. J’ai adoré créer ma propre agence. Je garde un souvenir particulier de notre première exposition à Milan en 2008.
Je me souviens qu’Eero Aarnio était venu en toute discrétion. Et surtout, j’aime rencontrer ces clients spéciaux avec lesquels on a une connexion instantanée.
Il y a une confiance mutuelle qui conduit à un sentiment de détente et de productivité. C’est avec ces personnes que l’on crée les œuvres les plus belles et les plus enrichissantes.
Quelle est votre philosophie du design et comment influence-t-elle votre travail ?
Mon travail consiste à créer des liens avec un public large, quel que soit le positionnement de la marque. Toute ma philosophie tourne autour de cela.
Comment amener une personne à choisir un objet plutôt qu’un autre ? Il ne s’agit pas seulement de concevoir quelque chose de beau. Je m’attache plus à chercher les déclencheurs d’engagement.
En général, comment abordez-vous un nouveau projet ?
Je mène une phase de recherche et de réflexion qui permet de définir le cahier des charges et les objectifs. J’ai besoin d’être bien informé avant de créer les thèmes qui influencent mes premières ébauches de concept.
Quels sont les matériaux avec lesquels vous préférez travailler et pourquoi ?
Mon crayon Pentel Q1000. J’ai le même depuis près de 30 ans. Je l’ai utilisé pour tous les dessins que j'ai créés. Actuellement, j’utilise aussi mon iPad et mon stylet. Je ne vais nulle part sans ces objets.